Un même métier mais des visions différentes….

Nous vous proposons une réflexion autour de la diversité du métier de Médiateur Pédagogique Numérique.  En effet, nos enquêtes auprès de professionnels nous ont conforté dans l’idée que notre futur métier reflète bien des visages. Il relève d’un champ d’action très large pouvant aller de la lutte contre l’illectronisme de base à l’accompagnement au numérique de chercheur d’université en passant par toutes les classes d’âges et de conditions sociales. C’est à nous d’en réinventer les contours et c’est dans ce contexte que nous vous  proposons les visions et les réflexions différentes pour chacune d’entre nous.

Mais avant revenons brièvement au contexte de la pandémie du covid-19.

La pandémie de covid 19  

Le nouveau coronavirus SARS-Cov2 à l’origine de la maladie Covid-19 a été découvert pour la première fois en Chine, dans la ville de Wuhan. Les coronavirus sont une famille de virus affectant principalement les animaux.  Le SARS-Cov2 aurait été transmis à l’homme par l’intermédiaire d’un autre animal également porteur d’un coronavirus ayant une forte parenté génétique avec le SARS-Cov2. Il s’agit du pangolin, un petit mammifère menacé d’extinction dont la chair, les os, les écailles et les organes sont utilisés dans la médecine traditionnelle chinoise et en vente libre sur les marchés ouverts . Dans un premier temps, cette nouvelle n’alerte pas l’Europe. En mars 2020, la Covid-19 touche plus de 180 pays et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qualifie l’épidémie liée à la Covid-19 de “pandémie” mondiale.

Le gouvernement Français prend depuis cette date des décisions inédites telles que:

  • la mise en quarantaine des personnes contaminées et celles qui ont côtoyé des personnes infectées
  • l’interdiction des grands rassemblements de personnes
  • l’arrêt des vols en provenance des pays où circule activement le virus.
  • l’application de règles d’hygiène pour se protéger du virus
  • respecter la distanciation sociale (au minimum 1,50 mètre entre chaque personne)
  • le port du masque obligatoire 
  • la fermeture des bars et des restaurants
  • la fermeture des Universités 
  • un couvre-feu à partir de 18 H

Ces mesures sont réévaluées tous les 15 jours pour faire face à la maladie. Certaines sont encore en vigueur actuellement surtout avec la découverte des différents variants, plus contagieux et le manque de vaccins pour tous.

 La médiation pédagogique numérique selon Marie 

Notre société cognitive demandait déjà beaucoup à ses membres au niveau  des responsabilités individuelles, des adaptabilités et des performances que ce soit au niveau professionnel mais aussi personnel. Apprendre tout au long de la vie est devenu une obligation pour rester actif dans notre monde toujours plus compétitif. Une certaine catégorie de la population ayant plus de mal à s’adapter était mise de côté. Mais la covid-19 est venue encore accélérer très fortement ce phénomène. Nous avons dû nous adapter aux nouvelles mesures gouvernementales tous les 15 jours, nous avons dû réinventer un nouveau mode de vie privé de loisirs, de sport et de contact humain. En tant que médiateur pédagogique numérique, nous sommes les premiers accompagnateurs de ces changements, il me paraît donc important de revenir sur qu’est ce que s’adapter et quelles en sont les étapes indispensables. Le Larousse définit l’adaptation comme :  » l’action de suivre telle ou telle direction pour convenir à une situation, avoir tel ou tel comportement, être en accord avec son milieu, une situation nouvelle. » Pour s’adapter à un nouveau milieu cela demande du temps comme nous le démontre la courbe du changement de Kubler Ross. 

Le Dr Elisabeth Kübler-Ross (1926-2004), psychiatre helvético-américaine,  associe le changement à l’idée de perte. Elle indique que lors d’un changement important dans sa vie personnelle ou professionnelle, un individu entre dans un processus composé de plusieurs étapes et s’effectue à des rythmes différents  avant d’accepter la nouvelle situation. Des aller/retours sont possibles. Il est important pour le Médiateur Pédagogique Numérique de comprendre ces phases, pour mieux appréhender les obstacles et en tenir compte dans son accompagnement numérique.  

bloculus.com/le-changement c’est lentement consulté en février 2021

  • Phase 1 : choc/déni

Le choc provoque un état de sidération et un refus de la réalité. La personne ne peut rien entendre. Elle est envahie par ses émotions et elle est incapable de penser et d’agir normalement. Nous pouvons nous en rendre compte par l’augmentation des fausses informations autours du covid-19 ou l’augmentation des théories du complot. A cette phase il est important d’être à l’écoute pour repérer les personnes fragiles sans essayer de les raisonner

  • Phase 2 : colère/peur

Une fois le choc passé,  l’inconnu de la nouvelle situation peut faire peur et provoquer de la colère. C’est une étape où l’individu se révolte, remet en cause, culpabilise ou ne veut pas participer. C’est une étape que nous pouvons également retrouver dans une  formation en présentiel. En formation à distance elle est accentuée par la multiplicité des changements (nouveau mode de communication, nouveaux outils, nouveau mode d’apprentissage…). Il est important à cette étape de mettre en place une écoute active et de faire preuve de bienveillance.  Le Médiateur Pédagogique Numérique va aider à  verbaliser les inquiétudes pour essayer de rassurer.

  • Phase 3 : tristesse

A cette étape, l’individu va avoir une prise de conscience qui va induire un sentiment de tristesse, d’ incapacité à affronter l’avenir. On peut observer une grande fatigue. C’est à ce moment-là qu’il faut se montrer vigilant car les risques d’abandons sont très importants. C’est à cette étape que le Médiateur Pédagogique Numérique va faire preuve de créativité pour valoriser et motiver ses apprenants ou bénéficiaires.  

  • Phase 4 :  quête de sens /expérimentations / acceptation

A cette étape, un processus d’acceptation se met en place. L’individu va prendre du recul et se réinvestir. C’est une phase d’exploration où il va expérimenter et essayer de négocier. Nous avons redécouvert et adapté des nouvelles pratiques numériques, l’émergence de la gamification, la généralisation des cours à distance… A cette étape il est important d’encourager les idées, d’aider à une réflexivité. Il faut permettre  les expérimentations et le droit à l’erreur en restant positif. 

  • Phase 5 : Intégration

 A cette étape le changement est intégré. L’individu  retrouve l’énergie et la motivation, il a conscience de ses nouvelles compétences.  Le médiateur Pédagogique Numérique peut accompagner cette étape en aidant à un feedback. Ne pas hésiter à valoriser les efforts. C’est également l’occasion de valoriser l’importance du collectif et la solidarité dans un groupe.

Lors de nos interviews nous avons choisi de mettre en valeurs ces adaptations et dans quelques temps nous serons heureux de constater tous les changements et évolutions positifs qui ressortiront de cette pandémie . Elle nous a déjà permis de prendre conscience que remettre l’humain au cœur de nos actions est une priorité.

La médiation pédagogique numérique selon Anne

Le lien entre cette courbe du changement et les grands thèmes développés par les professionnels ; la créativité, le lien à l’autre, la fracture numérique, le transfert de la passion pédagogique, les émotions, …

c’est pour moi le mot RÉSILIENCE

Boris Cyrulnik, neurologue et psychiatre a exploré et vulgarise ce terme sur le plan psychique dans la capacité de l’humain à surmonter les chocs traumatiques et même à s’adapter pour créer une liberté nouvelle dans un parcours de vie.

 

Je découvre grâce à cette enquête l’envergure de ce mot lorsqu’il est attribué à une communauté, voire à un pays comme en mars 2020 avec l’intervention militaire nommée « opération résilience ».

La définition complémentaire et non exhaustive extraite de wikipédia :

« dans le domaine social et de la gouvernance, de la Gestion des risques, la résilience communautaire associe les approches précédentes en s’intéressant au groupe et au collectif plus qu’à l’individu isolé, pour la capacité d’un système social à « rebondir » après une perturbation par exemple pour la résilience à une catastrophe naturelle ou technologique ou climatique ou sanitaire  »

Finalement pour moi c’est quand il y a beaucoup de solitude, qu’à la sortie du virage, il y a besoin d’un tiers pour rebondir. Cela peut être le médiateur numérique pédagogique, les communautés diverses, ou même les deux à la fois mais surtout cela nécessite le soutien des politiques.

Jean-François LUCAS*, expose : « Le plan d’urgence de l’inclusion numérique doit être déployé en France, avec des moyens, comme le préconise le Sénat, dépassant d’au moins quatre fois ceux prévus par le plan de relance ».

Son idée est de « concevoir des lieux qui favorisent l’expression et l’imagination collective. Car les métropoles ont été durant l’histoire, et ont encore aujourd’hui la capacité d’apparaitre encore comme des espaces de résistance, de contre-pouvoir par rapport à l’état ».

J’ai pu expérimenter d’investir justement un de ces lieux : le co-working du « souffle du nord », ouvert gratuitement aux étudiants, et je les en remercie. 

J’ai pu rencontrer mes collègues pour la première fois pour ce projet d’enquêtes et travailler quelques heures en présentiel. 

Cela n’était encore jamais arrivé, la totalité de la licence étant réalisée à distance via une plateforme LMS.

 

 

 

 

 

 

 

La médiation numérique pédagogique me donne alors à voir sa large palette : une conjonction entre présentiel, distanciel, classe inversée, gestion de projets, soutien entre pairs, etc. J’ai eu dans ce cas précis un sentiment de sécurité et d’appartenance. 

Je rejoints alors la notion abordée de pyramide de Maslow. Car pour certaines personnes, il s’agit simplement d’accéder aux droits pour vivre décemment. Alors les EPN (espaces publics numériques) sont vitaux, pour un jour, espérer aborder la notion de développement de soi par le numérique.

A chaque endroit, les personnes interviewées donnent un message d’espoir et de sens à la situation actuelle :

-dans l’aide aux enseignants par le biais d’une association,

-dans un programme de recherche,

-dans le soutien territorial aux communes,

-dans la formation des médiateurs sociaux numériques,

-dans des médiathèques aux actions sincères et engagées,

là où la raison d’être du médiateur pédagogique est de mettre en oeuvre toutes ses compétences pour ne laisser personne sur le bord du chemin.

* « la covid 19, accélératrice et amplificatrice des fractures numériques  » Jean-François Lucas, sociologue de la ville numérique (octobre 2020)

 

 La médiation pédagogique numérique selon Zouina

Nous avons réalisé diverses interviews de professionnels qui sont au cœur de la médiation pédagogique numérique et, à l’unanimité, l’ensemble de ces professionnels a mis en exergue l’état d’urgence du numérique.

Depuis une année, nous vivons une crise sanitaire sans précédent qui a profondément modifié nos modes de vie et qui nous a sommés de nous réinventer. Le 17 mars 2020, notre pays s’est retrouvé en confinement par décision gouvernementale, et ce, en réponse à cette épidémie. Pour la première fois, le monde s’est mis en veille et a tourné au ralenti pendant près de trois mois. Et, dans cette société hyper connectée le numérique a été l’unique moyen pour garder un lien social avec ses proches, pour travailler, pour bénéficier d’une continuité pédagogique, pour se divertir ou encore se soigner.

Si cette crise sanitaire a été révélatrice d’une forme d’accélération de la transition numérique que ce soit pour les institutions publiques, les entreprises privées ou les individus, il n’empêche que cette transition, toujours d’actualité, n’a pas été un long fleuve tranquille pour tous.

Les usages du numérique, non maîtrisés, les difficultés d’accéder à un réseau de qualité, le manque d’équipement informatique, l’éducation qui n’arrive pas à suivre, la mise en place du télétravail avec ses joies et ses complications.
Autant de faits marquants qui mettent en lumière cet état d’urgence du numérique, ses nombreuses fractures et dans cette société cognitive qui va très vite et qui connaît une progression technologique continue, les retardataires sont des laissés-pour-compte. De plus, au-delà de la crise sanitaire, avec à l’horizon 2022, la digitalisation imposée par les institutions et publics et privées va augmenter cette fracture.

La première concerne l’accès aux équipements : nombre de personnes ont été prises de court quand il a fallu imprimer les attestations de déplacement, car beaucoup ne possèdent pas d’ordinateurs et/ou d’imprimantes. Ou encore, nombreuses sont les personnes ne disposant pas de smartphone. La seconde concerne l’accès au réseau avec le gouffre de ses inégalités territoriales. Enfin, au-delà des difficultés de réseau et d’équipement, se pose le problème de l’usage et de la maîtrise du numérique. Force est de constater que 13 millions de Français sont éloignés du numérique selon une étude de 2017 et ce chiffre est, à ce jour, totalement exacerbé avec la pandémie de covid-19.

Dans ce contexte les acteurs de la médiation numérique ont pris tout leur sens avec toutes les initiatives qui se sont mises en place comme l’ouverture d’une plate-forme téléphonique d’aide à la réalisation des démarches en ligne par exemple, les espaces tels que les fablabs qui se sont mis à fabriquer massivement des masques grâce à leur adaptabilité et leur réactivité.

Aujourd’hui, les enjeux du numérique sont devenus une priorité nationale pour permettre à chacun d’acquérir ou de développer ses compétences numériques. Il s’agit de permettre à chacun d’acquérir les savoir-faire de base pour pouvoir accéder aux services essentiels, de lever les freins au blocage que peut provoquer le numérique auprès de certains publics et de maîtriser les outils de base pour effectuer les démarches administratives et personnelles.

Il s’agit, ensuite, d’apporter une acculturation du numérique auprès des individus pour  leur permettre d’en comprendre les codes. Fabienne Billat, Membre du Comité Stratégique Digital de la Caisse des Dépôts CDC2  explique « Il y a une nécessité pour tous d’acquérir une citoyenneté numérique qui ne pourra s’exprimer que si chacun acquiert des connaissances et des compétences numériques qui lui permettront d’exprimer un avis

C’est dans ce sens que des initiatives du gouvernement tel que le référentiel des compétences numériques PIX, a vu le jour. Cette startup de l’État vise à évaluer et certifier des compétences numériques.

Et le médiateur pédagogique dans tout cela ?

Face à la situation sanitaire inédite qui secoue notre société, la médiation numérique reste un enjeu majeur. Les usages ont besoin, plus que jamais d’être accompagnés et le médiateur pédagogique numérique va tenir dans années  à venir un rôle majeur dans cet accompagnement. Un rôle d’accompagnement, de facilitation pour effectuer cette transition du numérique pour permettre aux individus d’apprendre à apprendre et les emmener vers le chemin de l’autonomie.

Enfin, un accompagnement des compétences numériques qui va se jouer dans le temps, car comme je précise précédemment, l’évolution des technologies est telle, qu’une mise à jour mise des connaissances sera régulièrement nécessaire.

Pour finir, la transition numérique passera par le médiateur pédagogique numérique comme nous avons pu nous en apercevoir auprès de l’ensemble des professionnels rencontrés.

La médiation pédagogique numérique selon Chaymae 

               Selon moi, un médiateur pédagogique numérique est une posture de l’enseignant, mais qui ne se comporte pas comme un porteur de savoir qu’il impose à ses apprenants, mais plutôt comme un facilitateur de découverte et de compréhension. Le médiateur numérique a différentes postures en fonctions des besoins du public cible, tout en lui laissant la possibilité d’apprendre et de faire par lui même. Je pense qu’un bon médiateur, ne se limite pas à multiplier les accès à internet, et à faire en sorte que tous les ménages soient équipés, il est important de focaliser les efforts sur la qualité de la formation, et sur la sociabilité. Pour que toutes les initiatives allant dans le sens d’un « Numérique » pour tous, ne soient pas vaines, le médiateur numérique doit favoriser l’acculturation et l’appropriation des usages du numérique.

Le médiateur pédagogique et numérique doit mettre en priorité :

  • L’accompagnement des apprenants ; en les accueillant, et comprenant leurs besoins, les orientant vers d’autres professionnels ou d’autres informations. La bienveillance, l’écoute, le soutien sont indispensables pour qu’une relation de confiance puisse se créer. La priorité c’est la relation à l’autre. Il doit apprendre à apprendre. L’usager devient acteur et peut mieux s’adapter aux évolutions. Il accueille les personnes tout en gardant un certain recul pour mieux les soutenir et surtout, cibler leurs besoins.
  • L’écoute active ; pour avoir une communication réussie, et assurer la compréhension de l’apprenant, il faut tout d’abord savoir l’écouter attentivement, et activement, pour le mettre en confiance et lui démontrer qu’on l’a bien compris. Cette technique repose sur trois grands principes : la synchronisation, en détectant la façon dont l’interlocuteur s’exprime verbalement et non verbalement, d’échanger avec lui en s’exprimant de la même manière, et d’adopter une posture similaire; puis nous avons le questionnement vis à vis des faits, et des besoins de ce dernier pour conclure à une solution convenable, ce qui va aider le locuteur à s’ouvrir petit à petit. Enfin on utilise la reformulation afin de clarifier la situation et lui montrer qu’on a bien compris ce qu’il voulait nous transmettre. Dans ce genre de situation si le médiateur n’écoute pas l’apprenant et ne comprend pas ce que ce dernier essaye de lui expliquer ses difficultés, il ne saura jamais le former.
  • La formation ; le médiateur a donc pour mission d’aider chaque individu, qui en fait la demande, à utiliser de façon autonome les outils informatiques et de communication et à les intégrer dans son quotidien pour en faciliter l’appropriation. Il doit adapter sa pédagogie en fonction du public et propose des usages concrets de ces outils. Il ne faut pas apprendre le numérique mais le pratiquer.
  • Le soutien ; en leur transmettant des astuces et des informations pour permettre de s’adapter en autonomie : Il ne fait pas juste apprendre à utiliser le numérique, mais, le médiateur doit donner les clés afin que les apprenants puissent avoir un regard critique sur leurs connaissances, qu’ils sachent utiliser et s’adapter. C’est rendre acteur le public (en action) et non spectateur. C’est ce qu’on appelle de la pédagogie active.

Le médiateur doit être capable de donner un choix sur l’utilisation du numérique : Il informe le public de son statut numérique ainsi que de son utilisation. Il permet aux personnes de connaître les différents chemins et choisir volontairement ce qui peut être fait.

Le triangle pédagogique de Houssaye

Pour conclure:

Le terrain est assez vaste, et le médiateur pédagogique numérique met l’humain au cœur de son action.

En cela, les personnes que nous avons interviewées, ont été une source d’inspiration par leurs contributions qu’elles apportent à la société. Leurs expériences et leurs savoir-être participent à notre construction professionnelle.

Le médiateur pédagogique numérique a pour but de faciliter l’intégration et l’appropriation des apprentissages numériques. Il est donc considéré comme un facilitateur de découverte, de compréhension, et de changement.

Comme le mentionne Pierre Rabhi « il n’y aura pas de changement de société sans changement humain, et pas de changement humain sans changement de chacun. »

 

Sitographie

https://www.cohesion-territoires.gouv.fr/inclusion-numerique-favoriser-lapprentissage-du-numerique-et-developper-les-usages

https://societenumerique.gouv.fr/13-millions-de-francais-en-difficulte-avec-le-numerique/

https://www.banquedesterritoires.fr/les-mediateurs-numeriques-ont-repondu-plus-de-11000-appels-pendant-le-confinement

https://www.sciencespo.fr/public/chaire-numerique/wp-content/uploads/2020/10/COVID-19-acc%C3%A9l%C3%A9ratrice-et-amplificatrice-des-fractures-num%C3%A9riques-J.F.-Lucas.pdf

https://op.europa.eu/fr/publication-detail/-/publication/d0a8aa7a-5311-4eee-904c-98fa541108d8/language-fr

http://www.mediation-numerique.fr/documents-reference-mediation-numerique.html